j'aurai aimé...

bonsoir, tu sais que je me promène partout quand l'ordi est ouvert. Eh bien c'est le cas cette nuit. Alors j'ai lu ta note silencieuse. Chat m'est très difficile qu'on puisse vivre avec dépit, en tant que chat je n'ai pas été dépitée, je vivais au jour le jour, un peu pendant les heures fraîches du jour, aux heures chaudes, je dormais, et la nuit je chassais les petits rongeurs et le matou aussi, je suis pas chatte pour rien!

Moi chat m'est jamais venu à l'idée de ne plus vivre, pas plus que de mourir

j'ai connu beaucoup de chats, certains doux, d'autres brutes, je pouvais pas avoir de petits, on m'avait stérilisée à l'Institut où on accueille les chats sans domicile fixe, c'est là que ma patronne m'a trouvée, j'avais déjà un an passé, j'avais eu une première portée, presque en secret, pour échapper aux méchants humains qui m'avaient maltraitée, et à l'Institut ils ont préféré mettre fin au cycle des maternités, c'était plus pratique pour eux et la société!

j'ai ma petite idée sur la vie et sur la mort et sur le droit comme tu dis qu'on pourrait ou non avoir, alors j'en ai fait un article à ma façon, tu le trouveras si tu veux ici: http://mytailorisrich.karmaos.com/post/8

comme chat tu pourras entrer dans mon blog de l'au-delà
je t'y accueillerai avec plaisir, même si tu ne parles pas
je verrai la trace de tes pas

tu aimes le thé?

personne n'est comme tout le monde

tout le monde n'est pas chat!

prends le temps de sortir en venant me voir, c'est plus simple que tu ne crois de sortir de soi ou de chez soi

moi je me garde auprès de tious ceux qui m'ont aimée
je le fais librement, ce n'est étouffant pour personne, c'est comme une brise légère
je suis sûre que tu pourrais la sentir cette brise

moi j'ai connu une humaine qui diosait de moi quand elle rentrait après son boulot: SMINE c'est mon petit bonbon, ma douceur, ma bouchée de miel, mon loukoum

je crois qu'elle avait besoin de douceur et d'amour, et pas ou plus d'acidité, de vinaigre, de piments arracheurs de bouche!

moi je trouvais ça bien la douceur, mieux que l'amertume et le fiel

moi j'étais contente que quelqu'un m'appelle son petit bonbon sucré
tu vois SILENCIEUSE, cette personne dont je te patle là, elle fait partie de ce grand panthéon de Lala, de cette grande fraternité, mon ombre la suit, elle est attendue parmi nous

Bonjour. Est-ce que tu as une maladie incurable ?

Tiens, chalut Blownblue, ça faisait un moment que je ne t'avais pas lu.
Il ne faut pas rester dans la détresse et la souffrance, ce n'est pas un état "normal", il y a des solutions même si c'est difficile au début surtout de se battre. Va voir un psy (chologue, chanalyste, chiatre) les CMP sont gratuits parle en à ton médecin, à ta voyante, à ta meilleure amie, il y en a toujours une dont on est plus proche que les autres ne serait-ce que pour un temps. Mets toi à faire du sport, va au cinéma, achète toi un bon libre, ne reste pas comme ça à travailler du chapeau, ce n'est pas ce qui est bon pour toi. Je suis sur que tu as une idée sur une solution possible, passe aux actes !
Je t'envvoie plein de courage et de tendresse amicale
le K

salut à tout le monde!

chacun est unique, on ne peut pas être comme les autres

lorsqu'on se sent à bout ou au bout de tout, est-ce la carcasse qui n'en peut plus ou le moral, le mental qui est complètement destroy et incapable d'envisager un futur, un à-venir, une espérance?

J'ai connu l'usure totale et la volonté de mourir

j'ai compris cependant que mourir n'était pas la solution
comment l'ai-je compris? d'une façon immanente, d'une révélation implacable: rien ne changerait si je me donnais la mort, une fois morte, mon problème continuerait, je continuerais à souffrir horriblement et sans espoir que cela puisse changer
ma seule solution c'était de rester vivante, en souffrant horriblement certes, mais en tentant que quelque chose change en moi, alors peut-être ou sans doute ma souffrance prendrait-elle un autre sens et connaîtrait-elle une autre issue
j'ai accepté de vivre pour que cela cesse, soit modifié par moi et par les circonstances, pour que je ne reste pas éternellement coincée sur mon problème non résolu
alors pas après pas tout s'est modifié, a pris sens, j'ai moins souffert et j'ai moins souhaité mourir

j'ai compris que je ne souhaitais ni mourir, ni disparaître, je souhaitais simplement moins souffrir, moins être dans l'incompréhension des luttes qui se produisaient dans mon corps
j'aspirais à plus de vie encore et non pas à moins de vie voire plus de vie du tout

si tu peux, regarde cette vidéo:
https://www.youtube.com/watch?v=70Xg0cclf5Q

Hummm..... tu me fais penser à quelqu'un que j'ai très, trop,pas assez(?) connu... et que de guerre lasse j'ai finalement quitté, à bout de force, dépité, furieux et triste à mourir, pour vivre encore et redonner un sens à la vie qui me reste. Et avec le temps..( :-) ), je suis plus apaisé maintenant. Pourtant je lui disais, parodiant Cabrel, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai. C'est vrai que j'étais fou de toi...heu je vais dire de vous puisque vous n'êtes sans doute pas la personne en question. Mais c'est troublant, excusez moi encore!!
Cette réflexion, plutôt ce cri, perso me dépasse un peu je dois le dire. Différence de caractère sans doute. C 'est un constat.., un constat d'échec d 'une vie, cela me terrifie de penser qu'on peut en arriver là. Ho des échecs, j'en ai eu, comme tout le monde, le début du com en résume un des plus importants, celui qui m'a la plus touché en tous cas. Cela me terrifie car c'est terrifiant de penser que sa vie fût une erreur, à cause de telles ou telles autres faiblesses issues de l'enfance ou de je ne sais quoi. En théorie, l'être humain a la faculté de penser, de se corriger, d'évoluer,de faire des choix qui ne peuvent tenter d'aller que dans une seule direction, être heureux, quelle que soit la voie choisie, les échecs rencontrés que l'on doit prendre comme des apprentissages et remettre sans cesse l'ouvrage sur le tapis. L'entourage polluant? Poubelle! Je suis dur avec tous ces constats mais c'est devenu ma nature pourtant ceux qui me connaisse peuvent dire que je suis quelqu'un de gentil, de poli et de sensible, un rien "emmerdeur" je le concède.
Enfin qui suis-je pour dire tout cela? Béé.., ce n'est que moi!

Sur un point, je suis de l'avis de serge : l'entourage polluant, il faut en sortir, sinon jamais ça ne changera (ou alors, ce sera extrêmement compliqué).

dépolluer l'entourage, mais l'esprit aussi

Ce 1er novembre, je suis "tombé" sur "votre" premier article et...le doute renaît!

on peut pas savoir qui est Silencieuse

elle ressemble à beaucoup de personnes que nous avons connues ou étées

car l'Homme comme le Chat peut avoir "plusieurs vies" en une seule

faire naître le doute n'est-il pas une qualité (en matière de blogging par exemple)?